Les différentes versions de Journal d'un sein
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Les actualités de Corsaire Éditions
POUPRY (28) se mobilise contre le Cancer
Rencontre dédicace avec Béatrice MAILLARD-CHAULIN à Marseille le 25 novembre 2017
Rencontre dédicace avec Béatrice Maillard-Chaulin, le 25 novembre 2017, de 10 à 18 h au Salon du livre de la Librairie Des livres et Vous : Maison de quartier du Florida Saint Loup 13010 Marseille
Spectacle "Journal d'un Sein" Création originale, d’après le livre de Béatrice Maillard-Chaulin
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Si tu n'en lis qu'un, ce sera celui là, ce livre est un petit bonbon !
Si tu n'en lis qu'un, ce sera celui là. Léger sur un sujet qui ne l'est pas de prime abord, drôle, vif, il concerne une femme d'âge plus mûr que moi et vu que son livre a été édité en 1999, les techniques ont quelque peu évolué, mais son état esprit est tout à fait actuel. Le dynamisme et la joie de vivre de cette femme force l'admiration. Pour autant, elle n'est pas dans le déni, ce livre est un petit bonbon, dans sa catégorie.
cf : "Maintenant, quand un problème se présente à moi, la première question que je me pose est la suivante : "Est-ce qu'on en meurt ?" Mis à part le ridicule qui peut parfois tuer sauvagement, si la réponse à la question est oui, je lance le plan Orsec. Si la réponse est non, je calme les esprits en me disant qu'il y a certainement des choses plus graves que celles que je suis en train de traiter ou de vivre et qu'il n'y a donc vraiment pas lieu de s'affoler. Cela me donne une force inouïe qui, à l'occasion,me surprend moi-même. J' ai l'impression d'avancer tel un rouleau compresseur. Plus rien ne m' arrête."
http://killingwolfgang.canalblog.com
Les oublis du nouveau plan cancer
Corsaire Éditions accueille avec grand bonheur les initiatives du nouveau plan cancer 2014-2019.
Dans le chapitre « Qualité de vie des patients », un oubli peut-être ? Pourquoi ne pas offrir à tout patient qui démarre son parcours de soins un exemplaire de « Journal d’un sein »* ?
La bonne humeur et l’optimisme ne sont-ils pas les meilleurs adjuvants de ces traitements parfois bien lourds à supporter ? Ne sont-ils pas les meilleurs ingrédients pour affronter, bien armé, un parcours semé d’embûches ?
En témoigne le succès de « Journal d’un sein ». Portés par le bouche à oreille, plus de 100 0000 exemplaires ont fait le bonheur du lectorat français. Le cancer et l’humour n’ayant pas de frontières, sa traduction en espagnol (« Diario de un pecho ») lui a ouvert non seulement le lectorat espagnol mais celui de l’Amérique du sud et ceci avec le même succès.
« Faisons de la joie de vivre et de l’humour nos meilleurs alliés » telle est la recette de Béatrice. Transformant un combat bien solitaire en sport d’équipe !
- Journal d’un sein, Béatrice Maillard-Chaulin
- Versions papier :
- 9782910475253 Corsaire Éditions
- 9782353910199 Regain de lecture
- Version eBook 9782368000250
Des nouvelles de Béatrice...
Béatrice Maillard-Chaulin habite maintenant à Marseille dans le sud de la France où elle coule des jours heureux. Après une rechute en 2009, elle est en rémission et apprécie la vie avec toujours autant de bonheur. Elle continue de parcourir le monde. Derniers voyages : Inde, Patagonie….
Elle participe fréquemment à des rencontres patients et médecins où elle aborde le sujet du cancer sous un angle qui lui est bien personnel. En se moquant d’elle-même elle installe une grande complicité avec les autres patients. Elle leur raconte comment, bien inconsciemment à travers cette approche humoristique, elle a transformé un combat solitaire en sport d’équipe faisant de son entourage des alliés.
Elle participe également à de nombreuses initiatives visant à améliorer la qualité de vie des patients et la qualité de leurs relations avec le corps médical. Elle explique ainsi combien le malade doit jouer un rôle actif dans sa démarche s’il veut véritablement construire une équipe gagnante avec le médecin. Elle raconte aussi combien il est important pour le malade de se tenir informé des nouvelles avancées qui pourraient lui être utiles. A titre d’exemple elle raconte comment, grâce à un ami situé en Angleterre, elle a découvert l’existence d’un système de radiochirurgie robotisée (Robotic Radiosurgery System) installé près de chez elle dans le sud de la France capable de neutraliser la métastase témoin de sa rechute. Personne en France ne lui avait parlé de ce traitement ! Elle a pu en profiter il y a maintenant 3 ans. Depuis, elle ne souffre plus et surtout… elle est toujours là !
Vos questions à Béatrice Maillard-Chaulin
Dialoguez avec Béatrice Maillard-Chaulin en cliquant sur "commentaires"
Vendredi 9 octobre 2009, Chemilly-sur-Yonne à 20 heures !
Vendredi 9 octobre 2009 Chemilly-sur-Yonne, Béatrice MAILLARD-CHAULIN, est l'invitée d'une conférence-débat "Le cancer et le sport" avec la participation des docteurs Christian Rigaud Président de l'AIDEC, Association de dépistage des cancers et Hubert Barbieux chef de service de pneumologie à l'hôpital d'Auxerre, organisée par l'Association sportive Chemilly Athlétisme, c'est à 20 heures.
Béatrice Maillard-Chaulin s'installe à Marseille
Béatrice Maillard-Chaulin a enfin réalisé son vieux rêve d’aller s’installer à Marseille, un retour vers le sud de sa jeunesse.
Elle a trouvé une vraie petite maison marseillaise nichée dans un nid de verdure à deux pas du Conseil général dans le 13ème arrondissement (métro Saint-Just).
Elle poursuit son implication auprès des enfants malades hospitalisés de la région marseillaise, cette fois-ci en tant que bénévole avec l’association AJMC (Aide aux jeunes Malades et Convalescents) .
Elle a déjà participé à pas mal de manifestations avec la Ligue contre le cancer ( Limoges, Rouen, Auch, Nantes, Annonay,...) et est très heureuse de ce lien qui lui permet des rencontres aussi enrichissantes qu’émouvantes.
Elle apprécie énormément ces rencontres avec le public et aime tout particulièrement la chaleur qui s’en dégage.
Postface de l'édition Pocket
Sept ans déjà…sept ans qui sont passés à la vitesse de la lumière ! Le canard est toujours vivant et ravi de l’être. Et pourtant, à l’époque, on ne donnait pas cher de ma peau. Quoi de changé au bout du compte ? Tout !
Dire que je suis habitée par la sérénité et la joie de vivre serait un euphémisme. En dehors des examens de contrôle que je passe régulièrement à l’Institut Curie, contrôles auxquels je ne peux rien changer (quand ils tiennent une cliente, ils ne la lâchent plus) le reste de ma vie s’est tout simplement et tout naturellement reconfiguré autrement.
C’est comme si j’avais tout d’un coup découvert que mon appartement était bien sympa mais vraiment pas fonctionnel et plutôt mal éclairé, mal ventilé ou bruyant. Et que j’aie décidé de refaire les peintures, de créer de nouveaux espaces, de nouvelles ouvertures et de bazarder les éléments perturbateurs. De refaire tout du sol au plafond sans pour autant changer son âme.
J’ai fait de même dans ma vie quotidienne. Je suis allée à l’essentiel en me disant que j’avais frôlé la mort de près. Que tout danger était loin d’être écarté et que si je voulais mettre une sérieuse couche de bonheur dans le cabanon pour y vivre mieux et probablement autrement, il y aurait des choix parfois douloureux à opérer. La sérénité, c’est simplissime mais ça se mérite quand même !
Maintenant, quand un problème se présente à moi, la première question que je me pose est la suivante : « est-ce qu’on en meurt ? » Mis à part le ridicule qui peut parfois tuer sauvagement, si la réponse à la question est oui, je lance le plan ORSEC. Si la réponse est non, je calme les esprits en me disant qu’il y a certainement des choses plus graves que celles que je suis en train de traiter ou de vivre et qu’il n’y a donc vraiment pas lieu de s’affoler. Cela me donne une force inouïe qui, à l’occasion, me surprend moi-même. J’ai l’impression d’avancer tel un rouleau compresseur. Plus rien ne m’arrête. Même si j’ai parfois infiniment peu de chances de réussir ce que j’entreprends, peu importe. Je tente quand même et…bien souvent …à la stupeur générale….ça marche !!!! Le culot me donne des ailes J’ai même l’impression de déteindre sur François, qui, maintenant se lance dans des entreprises qu’il n’aurait probablement jamais tentées auparavant, compte tenu du faible taux de réussite escompté. J’ai l’enthousiasme communiquant. Je sais que parfois j’en fais un peu trop. Mes proches me disent que je devrais me calmer, que je vais finir par me (les ?) fatiguer. Ca fait sept ans que ça dure, quand la fatigue viendra, promis, je me calmerai !
Autre détail et non des moindres, je suis beaucoup plus à l’aise avec les personnes malades ou handicapées. Cela tombe bien puisque je travaille maintenant autour des nouvelles technologies et des enfants hospitalisés. Peut-être le fait d’avoir vécu moi-même les agressions d’un crabe plutôt antipathique m’autorise une certaine complicité avec ces enfants qui se battent, à leur tour, contre la maladie. Par exemple, lorsque je dois traverser le service de réanimation d’un grand hôpital dans lequel j’interviens régulièrement, pour aller visiter un jeune ado tétraplégique à la suite d’un accident de hand ball (et oui, ça n’arrive pas qu’aux autres!) je ne suis guidée que par son sourire, ses beaux yeux et la gentillesse qu’il dégage. J’oublie tout le reste. Nous nous sommes tous mobilisés pour lui apporter un accès Internet dans son box de réa. A défaut de changer son avenir, nous avons changé son quotidien. C’est maintenant lui qui nous communique sa force. C’est du moins comme cela que je ressens les choses. Je garde espoir pour que la médecine fasse de rapides progrès et qu’on arrive un jour à le tirer d’affaire et lui rendre ne serait-ce qu’un peu d’autonomie. J’ai la chance de pouvoir faire abstraction de tous les aspects rebutants de cette fourmilière environnante et de la dépendance de cet ado pour ne penser qu’au positif. Et c’est tant mieux ! Oui, la maladie m’a changée.
Tout cela ne m’empêche pas de trembler comme les copines dès que j’ai un bobo qui pourrait évoquer une possible métastase. Je n’ai pas de remède miracle contre ce stress. S’il y en avait un je pense que ça se saurait. Très prosaïquement j’essaye de faire en sorte que l’angoisse ne s‘installe pas durablement dans ma tête quand ce type de mésaventure survient. Alors sans être hypocondriaque au dernier degré, je prends les devants et me lance dans les examens nécessaires. Histoire, par exemple, de savoir si c’est de l’arthrose de la hanche ou une métastase osseuse qui me fait souffrir. Quand le radiologue me dit que j’ai une bonne crise d’arthrose j’ai envie de lui sauter au coup. Pas sûr qu’il comprendrait très bien mon geste si j’allais au bout de mon envie.
Pour l’instant nous n’en sommes pas là. François, Garusse et moi vivons des jours heureux et essayons de faire profiter de ce bonheur tous ceux qui sont chers à nos cœurs. Et cela fait beaucoup de monde mais… quand on aime on ne compte pas !
Didier VAN CAUWELAERT, Goncourt 1994
... Je trouve que l’on n’a pas assez parlé de Béatrice, que ce qu’elle apporte par son livre, de force de vie à travers l’humour, à travers la prise de pouvoir contre la maladie et même le dialogue créé avec la maladie et de dire à son cancer : tu ne m’emporteras pas, je vais te donner des surnoms, c’est le pouvoir de parole et on va se parler et ça marche. Il faut le dire aux gens.
L’envie de vivre et le rire sont les choses les plus toniques. le rire et l’amour, on n’a rien inventé de mieux.
Donc j’espère que vous allez faire un énorme tirage et passer très vite en poche.
Didier VAN CAUWELAERT, à Béatrice MAILLARD-CHAULIN, ÇA SE DISCUTE sur FRANCE 2, le 3 mai 2000 & sur TV 5, le 12 septembre 2000.
Didier Van Cauwelaert
Didier van Cauwelaert est né à Nice en 1960. Auteur de pièces de théâtre, de bandes dessinées, de scénarios de cinéma et de télévision, dialoguiste ("La Maison assassinée" de G. Lautner), il a écrit de nombreux romans. Traduit dans une trentaine de langues, ses romans dépassent régulièrement les cent mille exemplaires en France. Didier van Cauwelaert est également l'auteur d'un récit, "Madame et ses flics". On compte parmi ses oeuvres théâtrales : "L'Astronome" (Prix du théâtre de L'Académie française 1983) ; "Le Nègre" ; "Noces de sable" (1995). Son adaptation de la nouvelle de Marcel Aymé, "Le passe-muraille", a obtenu le Molière 1997 du meilleur spectacle musical. Didier van Cauwelaert a reçu le Grand Prix Théâtre de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre.
Le tableau de la couverture : Le Rêve,
Le Rêve peint en 1932 par Pablo Picasso représente le portrait de la maîtresse du peintre, Marie-Thérèse Walter.- 130 X 97 cm - Huile
Vendu $48,402,500 à Steve Wynn aux enchères chez Christie's à New York en 1997. Le milliardaire de Las Vegas Steve Wynn qui a dû renoncer récemment à la vente de ce Picasso, après l'avoir perforé de son coude. L'entente qu'il venait de conclure aurait faite de cette toile la plus dispendieuse au monde. Le prix convenu aurait été de $139M US. Le record du tableau le plus cher est le portrait d'Adele Bloch-Bauer I de Klimt pour $135M US.Le blogue du Huffington Post raconte que l'incident est survenu alors que Wynn montrait la toile datant de 1932, à ses invités dans son bureau de Las Vegas. La scénariste américaine Nora Ephron aurait été la témoin de la scène. Selon la rumeur, le milliardaire souffre de la maladie de rétinopathie pigmentaire, une maladie dégénérative de la rétine qui affecte la vision périphérique.
Des rencontres, des articles...
Journal d'un sein a été traduit en espagnol sous le titre Diario de un pecho
Lettre de Gemma Andújar Moreno, traductrice de Journal d'un sein à Béatrice Maillard-Chaulin
Vous avez absolument raison de dire que le monde est petit… En espagnol on dit même que « el mundo es un pañuelo » (un mouchoir). Je suis ravie d’avoir reçu votre courrier, car après avoir traduit votre récit c’est presque comme si vous faisiez déjà partie de ma famille !
La traduction de votre texte a été un travail vraiment passionnant, avec lequel je me suis beaucoup amusée, bien sûr, mais vous m’avez obligée aussi à réfléchir sur l’importance de « petites choses » quand on connaît des moments difficiles dans la vie (dommage que nous les oublions trop souvent).
En ce sens, je peux vous dire qu’à mon insu vous êtes devenue pour moi un exemple à suivre. En fait, nous avons tous un « Marcel » dans notre vie, soit une maladie ou une circonstance difficile quelconque, et les petites choses sont sans doute celles qui nous sauvent. Je pense à vous dans ces moments-là.
Du point de vue de la traduction, c’est vrai que l’humour est perçu d’une façon différente d’un pays à l’autre mais, après tout, vous parlez des sentiments dans le récit et les sentiments sont universels. En conséquence, il y a toujours un recours pour rendre les nuances du texte. J’espère que mon travail sera à la hauteur de votre histoire. Je travaille aussi avec des extraits du livre dans mes cours de traduction, avec mes élèves, et je vous ai fait de la pub parmi mes amis et ma famille. Je peux même vous dire que vous avez déjà un petit club des fans ici à Barcelone, avec ma mère comme présidente !
Je vous remercie infiniment d’avoir eu le courage de partager avec moi votre histoire d’une façon tellement spéciale. Si jamais vous venez à Barcelone, n’hésitez pas à me contacter : ce sera un plaisir de vous montrer l’excellence des vins blancs espagnols.
Bien cordialement,
Gemma
Découvrez Journal des sein au travers d'articles de presse
Un peu d'humour et de tendresse
Découvrir le Saint-Bris (ex Sauvignon Saint-Bris)
- Zone de production : située à une dizaine de kilomètres au sud-est d'Auxerre, plus précisément à l'intérieur des communes de Chitry, Irancy, Quenne, Saint Bris Le Vineux et Vincelottes dans le département de l'Yonne.
- Classé en : A.O.C. communale. Décret du 10.01.2003.
Les dispositions des articles de l'arrêté du 05.08.1974 concernant le Sauvignon de Saint Bris est abrogé.
- Superficie en production : un peu plus de 100 hectares
- Cépages : blanc : sauvignon, gris : sauvignon.
- Vinifié en : blanc uniquement.
- Il peut se boire : jeune, 3 ans maximum.
- Température idéale pour l'apprécier : entre 8 et 10°.
À déguster avec une andouillette grillée, ou des coquilles Saint Jacques au Noilly.
Pour en savoir plus :
Le Saint-Bris
Les recettes
Liens utiles
www.marrainescancerdusein.ch/partage/pages_html/lectures.html - 8k -
http://www.astrotheme.fr/portraits/gM5G4RYPqrRF.htm
LIGUE CONTRE LE CANCER
14 rue Corvisart
75013 PARIS
web : www.ligue-cancer.net <http://www.ligue-cancer.net/>
Tel : 0810 111 101 (prix d’un appel local)
INCA (Institut National du Cancer)
52, avenue André Morizet
92513 Boulogne Billancourt Cedex
Web : http://www.e-cancer.fr/ <http://www.e-cancer.fr/>
Tel : 33 (0)1 41 10 50 00
FEDERATION NATIONALE DES CENTRES DE LUTTE CONTRE LE CANCER
101, rue de Tolbiac - 75654 PARIS Cedex 13
Tel : 01 44 06 80 80
Web : http://www.fnclcc.fr/ <http://www.fnclcc.fr/>
JEUNES SOLIDARITE CANCER
14 rue Corvisart
75013 Paris
Web : http://www.jscforum.net/ <http://www.jscforum.net/>
Tel : 01 53 55 24 00
EUROPA DONNA – FORUM France (Coalition Européenne contre le cancer du sein)
14, rue Corvisart
75013 Paris
Web : www.europadonna.org <http://www.europadonna.org/>
Tel : 01 44 30 07 66
ETINCELLE (Association pour l’accueil et le bien-être pour les femmes atteintes d'un cancer du sein)
27 bis avenue Victor Cresson
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
Web : http://www.etincelle.asso.fr <http://www.etincelle.asso.fr/>
Tel : 01 44 30 03 03
FEDERATION NATIONALE DES COMITES FEMININS POUR LE DEPISTAGE DES CANCERS
16, boulevard Saint Germain
75005 Paris.
Tel : 0 871 594 223
Web : http://comitedepistagecance.free.fr <http://comitedepistagecance.free.fr/>
ASSOCIATION LOUIS CARLESIMO (Association d’aide aux enfants et aux familles victimes de maladies graves)
60 Avenue Aristide Briand
91550 Paray-Vieille-Poste
Web : www.asso-louis-carlesimo.com <http://www.asso-louis-carlesimo.com/>
Tél. : 01 69 38 97 69
HORIZON CANCER (écoute, aide et soutien)
80-82 rue Henri Barbusse
93370 Montfermeil
Tel.: 01 43 32 79 77
Web : http://www.cicos.org/horizoncancer/ <http://www.cicos.org/horizoncancer/>
LAURETTE FUGAIN (Information sur le don de plaquettes et aide à la recherche sur les maladies du sang)
99-103, rue de Sèvres
75 006 Paris
Web : http://www.laurettefugain.org/ <http://www.laurettefugain.org/>
Association A.M.E.T.I.S.T. (Aide aux Malades En Traitements Individualisés en Spécialité Tumorale)
SOS cancer des enfants
28 rue Georges Ducerf
93700 DRANCY
Tel : 01.48.32.09.05
Web : http://www.ametist.org <http://www.ametist.org/>
A CHACUN SON EVEREST (Réalisation de rêves d’enfants malades)
1 rue Camilles Des mouslins
92 Issy-les-Moulineaux
Tel : 01 55 00 42 38
Web : www.achacunsoneverest.com <http://www.achacunsoneverest.com/>
VIVRE COMME AVANT
14 rue Corvisart
75013 Paris
01 53 55 25 26
L’EMBELLIE
29 bld Henri IV
75004 Paris
Tel : 01 42 74 36 33
Web : www.embellieboutique.com <http://www.embellieboutique.com/>
NATYB
Dans l'édition française adaptée par le Dr K.B. Clough du livre Cancer du sein dont l'auteur est Yashar Hirshaut.
Béatrice Maillard-Chaulin a préfacé le livre Cancer du sein.
Beaucoup de cancérologues emploient le terme de tunnel lorsqu’ils évoquent le cancer. Ils disent qu’ils nous aident à le traverser pour nous emmener vers une possible guérison. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette image du souterrain.
Quand vous êtes sur une autoroute et que vous abordez un tunnel, vous rencontrez généralement quelques panneaux annonciateurs du type « allumez vos feux de croisement », « réduisez votre vitesse ». Bref, de quoi vous préparer !
Côté cancer du sein, le tunnel on y entre bien souvent sans aucune préparation, ni physique ni morale. Pour peu qu’on ait roulé un peu vite en amont, le choc est d’autant plus grand !
Tout se bouscule au départ de ce parcours du combattant. Les bons tuyaux affluent en masse. Il y a la bonne copine qui connaît très bien le cousin du Pr Dugenou, qui lui-même connaît très bien le beau-frère de …., il y a l’autre copine qui connaît bien une voyante extralucide, ….il y a la voisine dont la mère est morte d’un cancer du sein il y a 20 ans, il y a …..il y a ….
Il y a, au bout du compte, une belle situation de crise à gérer alors qu’on est entouré de conseillers de tous poils, qu’on a du mal à s’y retrouver et qu’il faut prendre des décisions claires, rapides et parfois irréversibles. Pas facile de composer avec tout cela !
Ce livre est l’ouvrage que j’aurais aimé trouver sur ma route le jour où j’ai entamé mon aventure contre le cancer du sein qui m’a frappée, il y a maintenant 8 ans. Et pourtant on ne peut pas dire que j’aie manqué d’information ou d’attention de la part de l’équipe médicale à laquelle j’avais décidé d’accorder ma confiance et abandonné, le temps des soins, mon petit corps meurtri.
Le hic, c’est qu’il y a souvent un sérieux décalage entre les informations que l’on vous dispense et celles que l’on reçoit réellement. Disons que c’est à la fois une question de temps et d’humeur. Quand un médecin nous explique quelque chose, on n’est pas forcément en état de le comprendre. Pour ma part, je me souviendrai toujours du jour où le Dr Clough m’a annoncé que mon cancer était plus grave que ce qu’il imaginait et qu’il faudrait me retirer le sein en urgence. Ce jour-là, j’ai l’impression que mes neurones se sont brutalement fossilisés. Il aurait pu m’expliquer tout ce qu’il voulait, le très gentil Dr Clough, je n’imprimais plus ! C’est le lendemain ou le surlendemain que j’aurais aimé avoir des réponses aux questions qu’enfin je me posais. Sauf que mon interlocuteur n’était malheureusement plus à mes côtés pour y répondre!
Et puis il y a celles qui souhaitent en savoir un maximum sur leur maladie et celles qui ont décidé qu’elles préféraient ne pas trop s’encombrer la tête avec des détails techniques qui ne leur paraissaient pas indispensables. Il en faut pour tous les goûts. Ce livre nous permet de faire notre choix et d’aller faire notre « shopping » comme bon nous semble parmi cette mine d’informations.
A travers cette démarche, j’ai le sentiment de retrouver ce respect de mes libertés qui a accompagné en permanence mes relations avec l’équipe qui veillait sur moi. A aucun moment de ma maladie je n’ai été infantilisée ou déresponsabilisée. Conseillée, entourée, c’est quand même moi qui restais aux commandes. Grâce au comportement de ces médecins « nouvelle vague », j’ai pu jouer un rôle actif dans ce combat que nous avons mené ensemble et de cela je tire une grande fierté. Je leur adresse ici un immense merci.
J’ai maintenant deux souhaits à formuler. Le premier est que la recherche fasse de tels progrès que cet ouvrage devienne très vite obsolète et qu’une nouvelle édition nous apporte encore plus d’espoir. Le deuxième est que les médecins comme le Dr Krishna Clough ou les autres médecins que j’ai rencontrés autour de lui soient clonés dans les plus brefs délais afin que toutes mes petites camarades de galère (passées, présentes ou futures) les rencontrent elles aussi sur leur chemin. C’est tout le bien que je leur souhaite. Solidarité oblige !
Béatrice Maillard-Chaulin
Auteur de « Journal d’un sein »